Hannah Jackson: Pics4Passion

En Nouvelle-Écosse, Hannah Jackson crée un album photo sur la santé mentale

PARLEZ-NOUS DE VOTRE PROJET ET DE SON INTÉRÊT.

J’ai parcouru la province pour photographier des personnes ayant un problème de santé mentale. Je les ai interviewées pour connaître leur histoire et comprendre ce qui les pousse à la raconter. J’ai compilé toutes les images et les entrevues recueillies dans un album qui sert à alimenter des conversations. J’ai proposé un exemplaire du livre à toutes les personnes qui y figurent. Celles qui l’ont accepté l’ont diffusé dans leur milieu, ce qui a donné lieu à des conversations très riches et à des séances de réflexion pour favoriser l’entraide. Certains députés fédéraux en ont aussi reçu un exemplaire, qu’ils utilisent à Ottawa pour sensibiliser leur entourage à cette question. 

COMMENT AVEZ-VOUS RECRUTÉ VOS COLLABORATEURS? QU’EST-CE QUE VOUS LEUR DEMANDEZ?

J’ai utilisé le boucheàoreille et mis des annonces dans les médias sociaux, principalement Facebook. 

À QUI S’ADRESSE VOTRE PROJET ET QUELS RÉSULTATS AVEZ-VOUS OBTENUS AVEC VOTRE ÉQUIPE?

Les jeunes adultes ayant un problème de santé mentale. 

QUELLE EST VOTRE PLUS GRANDE RÉUSSITE DANS LE CADRE DE VOTRE PROJET?

J’ai eu le privilège de rencontrer des personnes extraordinaires et d’entendre leur histoire et les combats qu’elles ont menés. Je suis fière d’avoir mené mon projet à bien. 

QUELLES LEÇONS AVEZ-VOUS APPRISES DE CE PROJET?

Si je devais recommencer aujourd’hui, je perdrais moins de temps à essayer de convaincre des gens qui n’ont pas envie de participer mais n’osent pas le dire, pour consacrer plus de temps à ceux qui veulent vraiment témoigner. 

 

Je réserverais une période de deux semaines pour la prise des photographies, au lieu d’essayer de caser les rendez-vous quand je peux. 

Hannah avec le premier brouillon de son livre!

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Melissa Tobin: Le Sunshine Swim Camp

À Terre-Neuve, Melissa Tobin organise un camp de natation pour des athlètes ayant un handicap mental

PARLEZ-NOUS DE VOTRE PROJET ET DE SON INTÉRÊT.

Le Sunshine Swim Camp a eu lieu du 10 au 12 mai à Mount Pearl, à Terre-Neuve. Je me suis associée aux Olympiques spéciaux de Terre-Neuve-et-Labrador pour organiser un camp de natation pour les athlètes ayant un handicap mental et leurs entraîneurs venus de partout dans la province. J’ai choisi le nom du camp en mémoire de mon amie, Alyssa « Sunshine » Davis, qui nous a quittés en décembre 2015.   

 

Le camp avait trois grands objectifs :  
 
1. Donner aux jeunes ayant un handicap mental l’occasion de pratiquer un sport et d’acquérir de nouvelles habiletés  
2. Donner aux jeunes l’occasion d’œuvrer pour leur collectivité par l’entremise des Olympiques spéciaux  
3. Enseigner aux entraîneurs, ceux hors des grands centres en particulier, de nouvelles techniques de nage et d’entraînement pour relever la qualité des épreuves de natation dans le cadre des Olympiques spéciaux 
 
Le camp a duré un week-end, du vendredi soir au dimanche après-midi. Pour les athlètes et leurs entraîneurs, le programme comprenait quatre séances de natation, une séance de formation terrestre, une séance sur la nutrition, une sur l’établissement d’objectifs et une séance de yoga. Les entraîneurs ont eu droit à une séance additionnelle portant sur l’entraînement d’athlètes ayant un handicap mental.  
 
Je crois que mon projet a été une grande réussite. Je suis bénévole depuis six ans pour les Olympiques spéciaux. En tant qu’entraîneuse, j’ai beaucoup appris sur l’enseignement aux athlètes ayant un handicap mental. J’ai aussi développé mon leadership, ma confiance en moi, ma patience, mon empathie et mon dévouement. Toutes ces habiletés m’ont beaucoup aidée à me préparer à la carrière qui m’attend. J’ai voulu agir pour que les jeunes s’impliquent davantage dans leur milieu et acquièrent de nouvelles habiletés.   
 
Les participants au camp en ont conservé des souvenirs inoubliables et de nouvelles amitiés. Tous les athlètes ont acquis de nouvelles habiletés et se sont beaucoup améliorés pendant ces deux jours. Les entraîneurs ont pu apprendre à travailler avec des athlètes handicapés dans un contexte bien encadré et inclusif. Ils ont appris des techniques de nage spécifiques et des astuces d’entraînement. Ils ont également appris à élaborer des plans d’entraînement et à intégrer des aspects de la santé et du mieux-être à leurs programmes. Chaque entraîneur a reçu un cartable rempli de ressources à partager avec ses collègues entraîneurs et les athlètes.  

COMMENT AVEZ-VOUS RECRUTÉ VOS COLLABORATEURS? QU’EST-CE QUE VOUS LEUR DEMANDEZ?

Mes collaborateurs m’ont apporté une aide immense pour donner vie à ma vision. J’ai d’abord recruté trois de mes collègues entraîneurs au sein du programme de natation des Olympiques spéciaux. Nous avons échangé nos idées pour le camp, planifié les séances et le menu, commandé des t-shirts et créé le cartable de ressources. J’ai recruté d’autres collaborateurs pour faire les courses et la cuisine et s’occuper des t-shirts et du reste. J’ai informé les Olympiques spéciaux de nos activités tout au long du projet.   

À QUI S’ADRESSE VOTRE PROJET ET QUELS RÉSULTATS AVEZ-VOUS OBTENUS AVEC VOTRE ÉQUIPE?

En tout, le projet a mobilisé 50 personnes. Nous avons accueilli 18 jeunes athlètes de cinq clubs des Olympiques spéciaux, venus des quatre coins de la province. Certains ont dû faire neuf heures de route pour venir au camp. Treize entraîneurs et trois aides, dont onze jeunes, ont participé. Huit bénévoles, dont quatre jeunes, nous ont aidés pour les inscriptions, les repas, les collations et les fournitures. Quatre bénévoles d’organismes locaux ont animé les séances d’établissement d’objectifs, de nutrition, de formation terrestre et de yoga. Enfin, j’ai eu l’aide de trois jeunes pour la planification et la coordination du camp.  

QUELLE EST VOTRE PLUS GRANDE RÉUSSITE DANS LE CADRE DE VOTRE PROJET?

Mon équipe a créé un cadre d’apprentissage accueillant pour les athlètes et les entraîneurs. Les entraîneurs ont beaucoup appris et gagné en confiance pendant ces deux jours. Certains entraîneurs provenant de milieux ruraux n’étaient pas à l’aise dans l’eau et utilisaient des vidéos pour entraîner leurs athlètes. Ceux-là avaient une grande soif d’apprendre et se sont beaucoup améliorés. D’autres entraîneurs savaient nager, mais étaient mal à l’aise avec des athlètes handicapés. Ils ont été fantastiques eux aussi! Ils ont appris à décomposer une habileté en plusieurs éléments et à utiliser des instructions verbales et visuelles pour aider les athlètes à bien comprendre. Quant aux athlètes, ils ont été extraordinaires. Quel que soit leur niveau, ils ont tous fait des progrès immenses en deux jours. Ils ont amélioré leurs techniques et gagné en confiance tout en s’amusant. L’une des athlètes a appris à nager le crawl en mettant la tête dans l’eau. Ça a représenté un grand pas pour elle qui nageait depuis toujours la tête hors de l’eau. Un autre a appris à faire un virage-culbute. Un athlète vivant en milieu rural n’avait jamais participé à des Olympiques spéciaux. Ses proches étaient ravis et très fiers de le voir se lier avec les autres et apprendre à nager. En tant qu’entraîneuse, j’étais fière moi aussi de chacun de ces athlètes qui se dépassait. Tous les entraîneurs se sont montrés patients et encourageants. On m’a demandé d’organiser d’autres camps comme celui-ci dans des milieux ruraux. Je suis vraiment heureuse de poursuivre ce projet avec mes collaborateurs. 

QUELLES LEÇONS AVEZ-VOUS APPRISES DE CE PROJET?

Le camp de natation a été riche en enseignements pour moi. J’ai appris qu’il y a beaucoup de gens prêts à aider et qu’il faut saisir ces occasions pour resserrer les liens sociaux. C’était un gros projet, et la prochaine fois, je vais demander plus d’aide. Il y avait tant de choses à préparer que c’était parfois stressant. Je m’y prendrai plus longtemps d’avance la prochaine fois pour recruter plus de collaborateurs. Mais dans l’ensemble, mon projet est une grande réussite, et je suis très reconnaissante à tous! 

Melissa Tobin parle de son projet et de ses expériences lors d'une table ronde à Passion to Purpose Acadia 2019.

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Photo of Bailey Francis

Bailey Francis: Blankets by Bailey

En Ontario, Bailey Francis organise des ateliers de confection de couvertures pour les sans-abris

PARLEZ-NOUS DE VOTRE PROJET ET DE SON INTÉRÊT

Nos hivers sont très froids. Pour les sans-abris, c’est difficile de se tenir au chaud. C’est pourquoi nous fournissons des couvertures à des organismes qui les distribuent à ceux qui n’ont pas de toit. C’est important pour ces personnes d’avoir quelque chose qui leur appartient, et qui de surcroît les protège contre les engelures et les maladies. Blankets By Bailey donne des couvertures à de nombreux organismes qui servent différentes populations.   
 
J’ai réalisé six ateliers dans le cadre du projet, cinq dans des écoles et un dans un groupe communautaire. Ces ateliers étaient entièrement consacrés au service communautaire. Nous avons fabriqué 33 couvertures qui ont été distribuées dans trois refuges. 

À QUI S’ADRESSE VOTRE PROJET ET QUELS RÉSULTATS AVEZ-VOUS OBTENUS AVEC VOTRE ÉQUIPE?

Jai ciblé les élèves de la 3e à la 8e année (secondaire 2). Je crois avoir réussi à entamer avec eux une conversation intéressante sur l’importance du service communautaire qui, je l’espère, les incitera à œuvrer pour le bien commun. 

QUELLE EST VOTRE PLUS GRANDE RÉUSSITE DANS LE CADRE DE VOTRE PROJET?

Ma plus grande réussite, c’est d’avoir mobilisé des jeunes dans un projet communautaire auquel je travaillais depuis longtemps, et de les avoir sensibilisés à l’importance d’aider son prochain. 

QUELLES LEÇONS AVEZ-VOUS APPRISES DE CE PROJET?

Je ne maîtrise pas encore la présentation de mon projet. Mais j’y travaille, et je suis de plus en plus à l’aise de le faire. 

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Isabella Grajczyk: brunch pour la Journée internationale de la femme

Isabella Grajczyk, de la Saskatchewan, rend hommage aux femmes de sa collectivité en organisant un brunch pour la Journée internationale de la femme

PARLEZ-NOUS DE VOTRE PROJET ET DE SON INTÉRÊT.

Le 1er mars 2020, j’ai organisé un brunch pour soulignerune semaine à l’avance, la Journée internationale des femmes au centre pour aînés Cosmo, à Moose Jaw. Mes aides et moi sommes arrivés sur les lieux à 9 h pour tout installer. À 10 h, les invités ont commencé à arriver. Les 50 billets gratuits étaient réservés, mais seules 42 personnes se sont présentées. À 10 h 30, quand la majorité des invités étaient assis, j’ai prononcé un mot d’ouverture. Puis, on nous a servi le brunch, préparé par le service de traiteur Carol’s Catering. Après le repas, notre conférencière invitée, Christine Boyczuk, a prononcé un discours magnifique sur l’importance de nous serrer les coudes entre femmes. Ce fut un discours très inspirant! Ensuite, nous avons dégusté des pâtisseries de la Maple Leaf Bakery, puis procédé au tirage des 15 prix de présence généreusement offerts par des entreprises de Moose Jaw. Ceux qui n’avaient pas reçu de prix pouvaient emporter les fleurs qui ornaient les tables. Enfin, j’ai prononcé le mot de la fin et remercié tous les invités pour leur présence. Le brunch a été un vif succès d’après les commentaires que j’ai reçus. Beaucoup de gens m’ont dit qu’ils trouvent important d’organiser des activités de ce genre à Moose Jaw. J’ai aussi parlé à une journaliste, qui a publié un article dans le journal local. Le brunch a rassemblé des femmes de Moose Jaw dans un esprit de célébration et d’entraide. Le public était très diversifié : des femmes de tous les âges et de différentes origines et professions se sont témoigné leur soutien. Je suis ravie que tant de femmes aient répondu à mon invitation. 

COMMENT AVEZ-VOUS RECRUTÉ VOS COLLABORATEURS? QU’EST-CE QUE VOUS LEUR DEMANDEZ?

Pour trouver de l’aide, j’ai d’abord cherché dans mon entourage. Ma sœur Sophia m’a offert de créer l’affiche et les programmes distribués sur les tables. Mon petit ami, Joey, m’a aidée à organiser le brunch, en particulier pour l’installation et le rangement. J’ai lancé un appel dans les médias sociaux pour trouver plus de collaborateurs. J’ai créé une story dans Instagram où je demandais un coup de pouce. Deux de mes connaissances de l’école secondaire et deux autres de l’université se sont portées volontaires. Ces quatre collaborateurs m’ont aidée à promouvoir le brunch et à obtenir des dons d’entreprises locales pour les prix de présence. Ils ne voulaient pas que leurs noms soient mentionnés dans l’article, mais je les ai remerciés dans mon discours le jour de l’événement. Sans l’aide de ces personnes et de ma famille, le brunch n’aurait tout simplement jamais eu lieu. 

À QUI S’ADRESSE VOTRE PROJET ET QUELS RÉSULTATS AVEZ-VOUS OBTENUS AVEC VOTRE ÉQUIPE?

Mon projet ciblait les femmes de tous les âges et de toutes les origines. Je tenais à ce qu’il rassemble des femmes de différents milieux. Plusieurs personnes m’ont dit après l’événement qu’elles avaient apprécié la diversité et la rencontre des générations. Mon équipe a réussi à faire un événement rassembleur pour 42 femmes de tous horizons dans un esprit de reconnaissance et de soutien mutuels. 

QUELLE EST VOTRE PLUS GRANDE RÉUSSITE DANS LE CADRE DE VOTRE PROJET?

Il y a eu quelques contretemps, et je pense que je saurai mieux les gérer la prochaine fois. Le plus compliqué, ç’a été la communication avec la coordonnatrice de l’organisateur, les Guides du Canada. Elle m’avait donné le feu vert pour le projet en novembre, mais ensuite c’était difficile d’obtenir des réponses de sa part. C’est seulement en janvier que j’ai eu sa confirmation. Ça a retardé l’organisation de bien des détails, mais j’en ai tiré une leçon. J’ai trouvé difficile d’obtenir des réponses tout en restant aimable. La prochaine fois, je serai plus claire quant à mon projet et à mes besoins. 

QUELLES LEÇONS AVEZ-VOUS APPRISES DE CE PROJET?

Ma plus grande réussite a été de rassembler des femmes de tous les âges issues de ma collectivité. Elles ont eu droit à un brunch gratuit, à un discours encourageant de Christine Boyczuk et à des prix de présence, gracieuseté d’entreprises locales. Nous avons atteint notre objectif : célébrer et soutenir les femmes de Moose Jaw. 

Isabella Grajczyk welcomes the women in her community!​

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Kartik Gupta: Studentcareerhub.com

Kartik Gupta développe un site Web offrant aux élèves du secondaire des ressources pour planifier la suite de leurs études et leur carrière

PARLEZ-NOUS DE VOTRE PROJET ET DE SON INTÉRÊT.

Studentcareerhub.com est un forum où les jeunes du secondaire peuvent échanger sur les choix de carrière et les parcours d’études postsecondaires.  

 

Je pense que l’intérêt général du projet, c’est d’aider les jeunes à prendre des décisions éclairées sur leur carrière et à utiliser leur temps à bon escient dès l’adolescence. Entreprendre des études postsecondaires sans se fixer un but précis ni s’informer, ça peut entraîner au bout du compte des difficultés financières et un stress considérable, surtout avec la hausse du coût de la vie (par exemple, le coût exorbitant du logement dans la région de Toronto) et la difficulté croissante à se trouver un emploi à la sortie des études.  

  

J’en suis encore à alimenter le site. J’espère qu’il deviendra pour les jeunes un lieu de discussion sur leurs choix de carrière, de partage de ressources et d’entraide. 

StudentCareerHub.com par Kartik Gupta

COMMENT AVEZ-VOUS RECRUTÉ VOS COLLABORATEURS? QU’EST-CE QUE VOUS LEUR DEMANDEZ?

Au départ, je me suis associé à un ami qui aspire à devenir enseignant. Pour m’aider à modérer et à alimenter le site, je recrute des bénévoles parmi mes connaissances et dans des sites d’emplois bénévoles comme Charityvillage et ceux de la région de Peel. J’ai déjà un bénévole et j’espère en recruter cinq ou six en tout. 

QUELLE EST VOTRE PLUS GRANDE RÉUSSITE DANS LE CADRE DE VOTRE PROJET?

Jusqu’à présent, grâce au recrutement de bénévoles, voyant qu’il y a des gens qui partagent ma vision de l’idée.

À QUI S’ADRESSE VOTRE PROJET ET QUELS RÉSULTATS AVEZ-VOUS OBTENUS AVEC VOTRE ÉQUIPE?

Le site s’adresse aux élèves du secondaire et du postsecondaire. Nous pourrons mesurer les résultats lorsque le site aura pris son véritable essor. 

QUELLE EST VOTRE PLUS GRANDE RÉUSSITE DANS LE CADRE DE VOTRE PROJET?

Jusqu’à maintenant, pendant le recrutement de bénévoles, ça a été de constater que des gens partagent ma vision et adhèrent à mon projet. 

Kartik Gupta

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